26/01/2015

Youmna Tarazi : Trouver sa musique intérieure

C'est au cours d'une conférence qui a eu lieu aux Créneaux qu'on l'a rencontrée. Organisée par le club, «Votre garde-robe de la peau à l'âme» a suscité un grand intérêt.

Graphiste de formation, établie à Paris, Youmna Tarazi a toujours surfé entre les études de graphisme et le théâtre. «Je travaille en indépendante depuis quinze ans mais je n'ai jamais réussi à faire un choix entre ces deux disciplines», dit-elle. Même si dans le théâtre elle trouvait le moyen de comprendre les fonctionnements et les rapports humains.

Au cours de son apprentissage de développement personnel Youmna Tarazi tombe, dans un Salon zen à Paris, sur la personne qui allait enfin contribuer à son choix. «Elle avait mis en place un enseignement pour les étoffes et les coupes de vêtements. Dès que ce travail est entré dans ma vie, tout s'est unifié. Il représentait pour moi le trait d'union entre les sciences humaines et les arts appliqués. Depuis, je ne me consacre plus qu'à cette activité, confie-t-elle. Et comme cet enseignement relève de la transmission, il me fallait les outils nécessaires de l'oral, que j'ai trouvés dans le théâtre.» Cette méthode qu'elle s'approprie et qui deviendra son métier sera donc enrichie de ses expériences passées.

photo: robe de soirée pas cher

Comment définir cette méthode ?

Je suis née dans un pays en guerre. Était-ce un signe m'invitant à faire la paix en moi? En triant mes étagères je trie mes envies et mes relations. C'est un travail de connaissance de soi par le vêtement. Par sa forme, ses matières et ses couleurs. Nous sommes composés de différents corps: le physique, lié aux actions; l'émotionnel, lié à notre manière de nous mouvoir; le mental, lié à la pensée et enfin le spirituel, lié aux intuitions. Je travaille donc avec ces quatre corps. Ainsi l'intuition va être transmise à la pensée, laquelle aura une influence sur le mental et ses émotions qui vont générer un mouvement. Ce dernier mettra en place une action qui me permettra de m'incarner.

Quelle est donc la relation avec les couleurs, coupes et tissus ?

Les couleurs sont en lien avec les actions et le corps physique. Quant à ma manière de me mouvoir, elle est sous-tendue par celle de m'émouvoir qui, elle, est liée aux matières, donc aux mouvements. Enfin les coupes reflètent l'architecture de mon corps et comment celui-ci pense et réagit au monde. Mon corps est comme un prisme avec lequel on voit le monde. Finalement, l'alchimie des trois fait que la personne dégagera une énergie. Chacun a sa propre musique et le vêtement permet de faire jouer nos cordes.

En quoi consiste le stage proposé pour cet apprentissage ?

Il est composé de cinq étapes: un travail sur les couleurs, puis sur les matières et enfin sur les coupes. La quatrième étape consiste dans la combinaison des trois et enfin l'ancrage qui est un stage en magasin, application finale de l'apprentissage.

En deux ans, Youmna Tarazi a accompagné plus de 150 personnes et continue à former celles désireuses de suivre cette méthode. Qu'attend-elle encore de ce cursus ? « J'ai envie de voir des créateurs concevoir des collections à travers ce travail d'archétypes, de former ou d'influencer des gens de la mode. Mon travail sera accompli le jour où ce travail de stage sera visible dans les vitrines des magasins, tout en privilégiant l'être et non la mode. »

voir aussi: robe de soirée

06:58 Publié dans Mode | Tags : mode | Lien permanent | Commentaires (0)

22/01/2015

Martine et Idaline pour une mode sans dessus-dessous

Quand souffle vent mauvais de la crise, on est plus fort en jouant groupé : c'est la conviction de Martine Violette et Idaline Cipriano. Au lieu du chacun pour soi, elles misent sur le chacun pour l'autre. Martine Violette a déjà à son actif des défilés de lingerie. Elle a rencontré Idaline Cipriano, qui a fait le pari, il y a cinq ans, d'installer une mode haut de gamme et sur mesure àGaillac. Cette créatrice, qui a travaillé dans ses années parisiennes pour Mugler, Chloé, Ricci, qui a gravi les échelons de patronnière à modéliste, a aussi exercé son talent sur des podiums. C'est elle, pour les miss, qui avait conçu et réalisé la petite robe bleue d'Alessia Trouan qui avait mis l'assistance masculine au bord de l'apoplexie et à deux doigts de l'Avc. En mutualisant les moyens, notamment lors d'une «Saint-Valentin Mystère» qui s'annonce incandescente, Martine et Idaline comptent stimuler le portefeuille en berne de la clientèle.

Idaline Cipriano (à gauche) et Martine Violette : chacune se met au service de l'autre pour affronter le marasme commercial. Action-réaction, c'est le mot d'ordre pour des animations qui promettent de surprendre. Compte à rebours et mise à feu pour la Saint-Valentin.
photo: robe de soirée longue

Des shows décalés

Martine présentera des modèles uniques d'Idaline dans ses trois vitrines, des robes de cocktail ou du soir, au milieu de bodys arachnéens et de nuisettes «Shéhérazade Plus» ou «Crazy Love Supermax». Idaline valorisera les dessous martiniens dans son atelier de couture. «Je demande à mes clientes, lors du premier des quatre essayages, d'apporter leur lingerie. Selon le modèle de robe ou la stature de la personne, tel ou tel soutien-gorge est plus adapté». Il faut éviter les points de compression qui occasionnent des débordements de chairs collatéraux. Toutes les deux veulent lancer des shows «improbables» (sic), «planants» (resic), à mille lieues des marathons de podiums et des airs évanescents. Elles promettent l'insolite, le glamour décalé. En plein air aux beaux jours, sur le rond-point du Barry (congestionnant le trafic et les coronaires), dans les rues d'Albi ou dans une cave voûtée, derrière la boutique de Martine Violette, rue de l'Hôtel-de-Ville. L'objectif est ciblé : «il faut faire venir des Toulousains». Côté musique aussi, ce sera destroy : plus proche du heavy metal que d'André Rieu, punchy sur toute la ligne, à l'image des deux porte-drapeaux du sens dessus-dessous.

voir aussi: robe de soirée courte

06:41 Publié dans Mode | Tags : mode | Lien permanent | Commentaires (0)

14/01/2015

Université de Liège: "Le 15e Jour" fait peau neuve

"Le 15e Jour du mois" ou "Le 15e Jour", comme on l'appelle plus souvent, est un magazine mensuel publié par l'Université de Liège, qui est adressé depuis 20 ans à toute la communauté universitaire, mais aussi à de nombreux lecteurs en dehors de l'Alma mater liégeoise: entreprises, écoles, secteur de services. Pour la sortie de son 240e numéro, il s'offre un nouvel habillage.

Le magazine de l'ULg change de format et paraît désormais en couleurs.
photo: tenue de soirée grande taille

Et les changements sont nombreux. Le format est désormais tabloïd, comme de nombreux quotidiens européens, ce qui facilite la lecture. La couleur fait son apparition, et la mise en page est complètement remodelée. Quant au nombre de pages, il est en augmentation. Bref, "Le 15e Jour du mois" parie résolument sur le maintien du papier imprimé. Patricia Janssens, rédactrice en chef, ne cache pas son enthousiasme. "Au bout de 20 ans d'existence, et quelques liftings, nous avons voulu gagner en confort de lecture. D'où l'adoption de ce nouveau format tabloïd, et l'apparition de la couleur."

Savoirs.. et faire savoir

Un nouvel habillage, mais "Le 15e Jour" garde sa fonction principale: informer sur et autour de ce qui se passe à l'Université de Liège. "Nous sommes en effet un journal "d'entreprise", ou "d'institution", si l'on préfère " poursuit Patricia Janssens. "Notre public est en premier lieu l'ensemble de la communauté universitaire, enseignants, chercheurs, administratifs, étudiants... Notre rôle est de faire connaître mieux tout ce qui se passe à l'Université, dans le domaine de la recherche, de la formation... Mais "Le 15e Jour" a toujours été ouvert sur la Cité en tant que telle. Nous ne souhaitons pas un journal qui ne serait lu que par des universitaires entre eux. Des débats ont lieu dans le journal, des opinions s'expriment, sur des questions qui peuvent toucher l'ensemble des citoyens." Une option que conforte le nouveau recteur Albert Corhay: " Informer sur ce qui se fait chez nous, cela fait aussi partie de notre mission d'éducation et d'enseignement. C'est une manière d'expliquer au citoyen que ce qui se passe à l'Université ne lui est pas étranger."

L'expérience des anciens

"Le 15e Jour" conserve ses rubriques habituelles, auxquelles viendront s'ajouter de nouvelles chroniques. Une place plus grande sera accordée aux "Alumni", ces anciens de l'ULg, qui pourront plus souvent témoigner de leur expérience. Le journal est tiré chaque mois à 15 000 exemplaires. Mais si le choix du papier imprimé est bel et bien confirmé, l'ULg ne néglige pas pour autant Internet: le magazine se trouve sur la Toile également, à côté des autres magazines en ligne que sont les sites "Réflexions" et "Culture".

voir aussi: Jadorerobe robe de soirée dos nu

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