19/12/2014

LE MONDE DE LA MODE EST À LA FASHION MIX DU MUSÉE DE L’HISTOIRE DE L’IMMIGRATION

Le musée aura attendu sept ans pour qu’un président de la République vienne l’inaugurer. Et il est fort à parier qu’avec l’exposition très fashion qui vient de vernir le Musée de l’Histoire de l’Immigration devienne le rendez vous incontournable du monde de la culture.

photo: jadorerobe.fr

La mode, la mode, la mode. Voilà déjà un moment que les robes sont entrées au musée. On pense à Saint Laurent merveilleux au Petit Palais ou à la garde robe d’Alice Alleaume à Carnavalet. Exposer des vêtements, c’est entrer dans une civilisation, rien de moins. Et cela, Olivier Saillard, directeur du Palais Galliera l’a bien compris en invitant le spectateur à un parcours qui longe un podium de part et d’autre. On commence par une « chronologie des créateurs par date d’arrivée en France ». Paris est ici le centre du monde et on ne va pas s’en plaindre, tout le vingtième siècle est marqué par ces exils, subis ou consentis pour arriver pas trop loin du faubourg Saint Honoré. 1952, Lagerfeld arrive d’Allemagne, 1997 Tom Ford arrive des USA, 1991 Oscar de la renta arrive de République dominicaine, en 2000, Élie Saab lui vient du Liban.

S’ouvre devant nous un défilé de rêve qui se fout et des époques et des styles dans un feu d’artifice absolument réjouissant. La seule ligne est double : les artistes ne sont pas nés en France et ils ont créé des beautés absolues. Ils sont là,corps sans tête, vêtus de taffetas somptueux et porteurs de l’avant garde de leur temps avec à leurs pieds les temps forts de leur vie. On croise le brevet d’invention de Mariano Fortuny pour son « genre d’étoffe plissée ondulée « . Derrière le luxe, il y a souvent la grande histoire. On lit entre les lignes les souffrances de Lola Prussa qui fut modéliste chez Hermès en 27 et dont l’exposition présente les faux papiers nécessaires à sa non traque pendant la Guerre. Il en est de même pour l’espagnol Balanciaga qui a fui la Guerre de 36. Sa robe spectaculaire rouge, à pois noir « passage 88, 1962″ n’est pas sans nostalgie flamenco. Il y aussi Sarkis Der Balian devenu orphelin après le génocide arménien et après un sérieux périple arrivé en France en 29.

Il y a aussi des parcours plus légers. La plus française des italiennes, Schiaparelli naturalisée en 1931 et son geste élégant qui offre des robes toutes en légèreté. On entre avec certains dans un monde culturel intense. Robert Piquet fréquentait Cocteau et Colette. Ou Natalia Gontcharova qui créait pour le chorégraphe Diaghilev.

On se délecte de ce parcours ponctué par la coiffe en plumes de paon noires réalisée par Marc Jacob pour Vuitton. L’exposition vient dire une fois de plus et cela semble plus que jamais nécessaire que, pour reprendre les mots de François Hollande qui a inauguré le musée cette semaine : « Évoquer l’histoire de l’immigration, c’est évoquer l’histoire de France, c’est l’histoire, c’est notre histoire. »

voir aussi: robes de soirée

04:29 Publié dans Mode | Tags : mode | Lien permanent | Commentaires (0)

13/12/2014

Londres plutôt que Paris: le retour de Galliano fait des vagues

La décision du tumultueux créateur de présenter son défilé pour Maison Margiela en janvier à Londres a été sanctionnée par les organisateurs des défilés parisiens de haute couture qui l’ont déprogrammé.

A peine revenu dans le monde de la mode, le tumultueux John Galliano refait parler de lui. L’ancien couturier de Dior, nommé directeur artistique chez Maison Margiela en octobre après trois ans et demi de disgrâce à cause de ses propos antisémites dans un café parisien, a choisi de présenter «de façon exceptionnelle» sa collection haute couture le 12 janvier dans la capitale britannique. Le show, très attendu, était initialement prévu dans le programme de la semaine de la haute couture à Paris, du 25 au 30 janvier.

La raison de ce choix iconoclaste, la griffe l’explique par des motivations d’ordre «personnel», un retour aux «origines» pour le couturier britannique qui a fait ses études et commencé sa carrière à Londres, mais aussi par la tradition des tailleurs londoniens de Savile Row.

Ce show qui marque le grand retour sur les podiums du flamboyant couturier, âgé de 54 ans, sera présenté devant une centaine de personnes, au moment des défilés de la mode masculine à Londres.

Mais la primeur donnée à la capitale britannique a entraîné un retour de bâton immédiat: la Fédération française de la couture a retiré le défilé de son calendrier. «C’est l’application des règles. Dans le calendrier de la couture ne sont présentées que des collections inédites, qu’on n’a pas vues avant», a expliqué Stéphane Wargnier, président exécutif de la Fédération française de la couture. «Puisque cette collection ne sera plus inédite, puisqu’elle aura été vue à Londres, elle ne peut pas être présentée dans le cadre du calendrier», a-t-il ajouté.

photo: robe de soirée pas cher courte

Anna Wintour fidèle au couturier

John Galliano avait déjà fait à Londres une apparition remarquée le 1er décembre lors des British Fashion Awards, récompenses de la mode britannique, en remettant un prix à la rédactrice en chef de l’édition américaine de Vogue, Anna Wintour. Signe de son soutien, cette dernière était vêtue d’une robe Margiela.

La collection haute couture de Margiela sera donc visible à Paris, «sur rendez-vous», pendant la semaine de la haute couture, mais hors programme officiel.

La maison fondée à Paris en 1988 par le créateur belge Martin Margiela, jouit depuis décembre 2012 de l’appellation «haute couture», une dénomination spécifiquement parisienne répondant à des critères précis, délivrée par le ministère de l’Industrie chaque année.

«D’après ce que nous avons compris des intentions de la Maison Margiela, c’est visiblement exceptionnel, donc pour le moment il n’y a pas de conséquence autre que le fait de ne pas être dans le calendrier cette saison», a indiqué Stéphane Wargnier.

Paris en janvier et en mars

La maison doit présenter également à Paris sa collection de mode masculine en janvier, puis de prêt-à-porter en mars. «On sera enchanté si demain ils sont à nouveau à leur place» au prochain calendrier de haute couture en juillet, a-t-il ajouté.

La nomination de John Galliano avait été annoncée en octobre par l’Italien Renzo Rosso, président du groupe OTB («Only The Brave»), qui détient Maison Margiela, aux côtés d’autres labels comme Diesel, Marni, Viktor&Rolf.

Cette désignation avait mis fin à trois ans et demi de traversée du désert pour Galliano, licencié par Dior en 2011 après des propos antisémites tenus sous l’emprise de l’alcool dans un bar parisien, lors de deux incidents. A la suite de cette affaire qui avait créé la consternation, il avait été condamné par le tribunal correctionnel de Paris en septembre 2011 à 6.000 euros d’amende avec sursis.

En quinze ans chez Dior, le Britannique a exprimé une fantaisie et une énergie créatrice hors du commun, orchestrant des défilés somptueux et extravagants. Le monde de la mode attend avec impatience de découvrir son travail chez Margiela, maison connue pour cultiver un certain anonymat -goût du secret de son fondateur, personnel habillé en blouse blanche- et pour son avant-gardisme.

voir aussi: robes de soirée pas cher

03:15 Publié dans Mode | Tags : mode | Lien permanent | Commentaires (0)

10/12/2014

Le Sleeping Pack, le soin de nuit "anti-fatigue" miracle venu de Corée

Grandes consommatrices de produits de beauté et de chirurgie esthétique, les Asiatiques entretiennent leur visage avec le plus grand soin. Adeptes du layering, qui consistent à superposer plusieurs couches de produits successivement pour un rituel complet, les Coréennes ont adapté ce principe pour l'Occident en concentrant en une seule formule baptisée Sleeping Pack ou Water Sleeping Pack, tous ces bienfaits. Un miracle en pot équivalent à l'effet d'une nuit de 10 h de sommeil.

Grandes consommatrices de produits de beauté, les Asiatiques entretiennent leur visage avec le plus grand soin. Le rituel beauté, baptisé en Occident "layering" (" stratification "), consiste ainsi à utiliser plusieurs produits de nettoyage et de soin, à travers plusieurs couches successives, d'où son nom. En se basant sur le mode de vie et la culture européenne et bien conscientes que leurs " voisines " européennes ne prendront jamais de temps et l'habitude - sauf exception - d'appliquer six ou sept produits successivement et chaque soir, elles ont adapté le " sleeping pack " en une formule beauté "tout en un".

Le Sleeping Pack, le soin de nuit
photo: robe de soirée dos nu

L'incroyable aventure du sleeping pack débute à la fin des années 2000, en Corée, à l'instar des bb cream dont on ne peut désormais plus se passer en Occident. Ce produit aux vertus révolutionnaires s'utilise comme complément du rituel soin de nuit, dans le but de revitaliser et illuminer la peau et ainsi pour combattre un mal dont beaucoup (voire toutes) de femmes occidentales souffrent : le manque de sommeil.

Car la fatigue est le premier facteur de vieillissement cutané. Pourtant la nuit est le moment idéal pour agir contre les effets néfastes de la fatigue sur la peau. C'est à ce moment-là que l'épiderme débute son processus de réparation. L'objectif de ce produit est donc d'être en parfaite phase avec cette fonction naturelle. Sous forme d'eau gélifiée, cette formule concentre des actifs qui vont hydrater votre peau pendant votre sommeil. L'objectif : avoir un teint frais et détendu au réveil. Cette crème est également innovante de par sa texture légère, rafraîchissante, riche en eau et qui ne colle pas. Un plus par rapport à nos crèmes souvent grasses et trop épaisses. En outre, elle contient une formule à mémoire de forme, ce qui veut dire que sa matière se remodèle d'elle-même dans son contenant après utilisation. L'effet de cette formule serait sur la peau celui de 10 heures de sommeil ininterrompu.

"En Asie, on dit que les trois premières heures de sommeil, appelées "Golden Time", sont les plus importantes pour la peau et que tout se joue entre 23h et 2h du matin pour la reconstruction cutanée, explique Florence Bernardin, directrice générale du cabinet de veille marketing sur les marchés cosmétiques, Information & Inspiration au Elle.fr. Un bon sommeil est aussi synonyme de bonne santé et donc de beauté. Bref, tout concourt pour faire de la nuit le moment de beauté le plus important (...) C'est une approche radicalement différente de la crème de nuit telle qu'on la connaît dans nos pays, poursuit l'experte. Chez nous, certaines femmes hésitent à se mettre quelque chose le soir, voulant laisser leur peau respirer le temps de la nuit. Avec ce nouveau type de soins légers, la peau profite de la nuit pour absorber les actifs et au réveil, elle est défroissée, repulpée. De quoi réconcilier bien des femmes avec la gestuelle du soin de nuit !"

Déjà un succès hors de la Corée, notamment en Chine, au Japon mais aussi aux États-Unis, les sleeping packs ne devraient pas tarder à débarquer chez nous, notamment grâce à Garnier, qui lancera sa Miracle Sleeping Crème en janvier 2015.

voir aussi: robe de soirée grande taille

05:18 Publié dans Mode | Tags : peau | Lien permanent | Commentaires (0)