28/01/2015

Ninninger : ninjas et gros robots pour le prochain Super Sentai

Cette année, pour les ninjas, la mode change. Exit l'orange, si has-been qu'il en est outdated. Rien de mieux que le collant moulant mais chatoyant, agrémenté de teintes très discrètes comme le rouge, le bleu, le jaune, le rose et le blanc. Avec une telle garde robe et un super robot géant, on peut être certain que les missions des cinq membres des Suriken Sentai Ninninger seront menées dans la plus grande discrétion.

Prévue pour débuter à la télévision japonaise le 15 février prochain, la dernière série en date de la franchise des Super Sentai prend pour thème les ninjas. Elle mettra en scène les cinq jeunes descendants du dernier des ninjas qui devront se transformer en Ninninger pour protéger le monde de l'armée des Yokai. Et aussi vendre plein des jouets aux enfants qui regarderont ça le dimanche matin avec moult gadgets et attaques trop super cool !

photo: Jadorerobe robe de soirée dos nu

Si le nom de "Super Sentai" ne vous dit pas grand chose, les costumes bigarrés

de ces cinq combattant de l'ombre vous rappelleront peut-être un certain style... Est-ce celui de 1987, quand le plus beau des Minet arborait un seyant mullet pour chanter le générique de Bioman ? Ou est-ce plutôt la saison 1993-1994, quand des riffs bien américains sous-tendaient de façon bien américaine un chant bien américain de jeunes bien américains Power Rangers bien américains ? A moins que les souvenirs fleurent plutôt bon le terroir des France Five : le camembert, le vin et surtout les pains bien frais dans la face ?

Ninninger est en fait la 39ème série d'une longue franchise entamée en 1975 et dont font partie Chōdenshi Bioman, Hikari Sentai Maskman et Chōjū Sentai Liveman, plus connus chez nous sous les noms de Bioman 1, 2 et 3. Si ces trois séries ayant marqué la génération du Club Dorothée ont été doublées, cela n'a pas été le cas pour les suivantes. On retrouve en effet quelques années plus tard sur nos écran l'adaptation américaine de Kyoryu Sentai Zyuranger sous le nom de Mighty Morphin Power Rangers. A l'exception des séquences d'action en costume et en robots, toutes les scènes sont retournées avec des acteurs occidentaux.

Ninninger ne fera certainement pas exception, et la seule version française que nous pourrons avoir sera sans doute celle de Saban, la société de production qui a transformé Ninja Sentai Kakuranger en Alien Rangers et Ninpū Sentai Hurricaneger en Power Rangers: Force Cyclone. Bien que ces deux séries se soient aussi basées sur le thème des ninjas, intimement lié au folklore japonais, elles ont subi la même localisation.

Enfin, pour se console de l'absence d'adaptation digne de ce nom, il reste tout de même les seules VF qui valent : celles des fans. Ayant repris avec brio tous les codes du genre tokusatsu, l'action avec des effets spéciaux, France Five peut se targuer de voir sa qualité reconnue jusqu'au Japon. On citera également une autre création encore plus locale d'Alex PILOT, le créateur de cette série : Bitoman met en effet en scène une salade de super-héros niçois. Quant aux belges, eux, ils affichent avec fierté leurs héros dans SaturdayMan. Ah et il y a aussi trois autres types, là... Ceux qu'on connaît pas vraiment.

voir aussi: tenue de soirée grande taille

04:28 | Tags : mode | Lien permanent | Commentaires (0)

26/01/2015

Youmna Tarazi : Trouver sa musique intérieure

C'est au cours d'une conférence qui a eu lieu aux Créneaux qu'on l'a rencontrée. Organisée par le club, «Votre garde-robe de la peau à l'âme» a suscité un grand intérêt.

Graphiste de formation, établie à Paris, Youmna Tarazi a toujours surfé entre les études de graphisme et le théâtre. «Je travaille en indépendante depuis quinze ans mais je n'ai jamais réussi à faire un choix entre ces deux disciplines», dit-elle. Même si dans le théâtre elle trouvait le moyen de comprendre les fonctionnements et les rapports humains.

Au cours de son apprentissage de développement personnel Youmna Tarazi tombe, dans un Salon zen à Paris, sur la personne qui allait enfin contribuer à son choix. «Elle avait mis en place un enseignement pour les étoffes et les coupes de vêtements. Dès que ce travail est entré dans ma vie, tout s'est unifié. Il représentait pour moi le trait d'union entre les sciences humaines et les arts appliqués. Depuis, je ne me consacre plus qu'à cette activité, confie-t-elle. Et comme cet enseignement relève de la transmission, il me fallait les outils nécessaires de l'oral, que j'ai trouvés dans le théâtre.» Cette méthode qu'elle s'approprie et qui deviendra son métier sera donc enrichie de ses expériences passées.

photo: robe de soirée pas cher

Comment définir cette méthode ?

Je suis née dans un pays en guerre. Était-ce un signe m'invitant à faire la paix en moi? En triant mes étagères je trie mes envies et mes relations. C'est un travail de connaissance de soi par le vêtement. Par sa forme, ses matières et ses couleurs. Nous sommes composés de différents corps: le physique, lié aux actions; l'émotionnel, lié à notre manière de nous mouvoir; le mental, lié à la pensée et enfin le spirituel, lié aux intuitions. Je travaille donc avec ces quatre corps. Ainsi l'intuition va être transmise à la pensée, laquelle aura une influence sur le mental et ses émotions qui vont générer un mouvement. Ce dernier mettra en place une action qui me permettra de m'incarner.

Quelle est donc la relation avec les couleurs, coupes et tissus ?

Les couleurs sont en lien avec les actions et le corps physique. Quant à ma manière de me mouvoir, elle est sous-tendue par celle de m'émouvoir qui, elle, est liée aux matières, donc aux mouvements. Enfin les coupes reflètent l'architecture de mon corps et comment celui-ci pense et réagit au monde. Mon corps est comme un prisme avec lequel on voit le monde. Finalement, l'alchimie des trois fait que la personne dégagera une énergie. Chacun a sa propre musique et le vêtement permet de faire jouer nos cordes.

En quoi consiste le stage proposé pour cet apprentissage ?

Il est composé de cinq étapes: un travail sur les couleurs, puis sur les matières et enfin sur les coupes. La quatrième étape consiste dans la combinaison des trois et enfin l'ancrage qui est un stage en magasin, application finale de l'apprentissage.

En deux ans, Youmna Tarazi a accompagné plus de 150 personnes et continue à former celles désireuses de suivre cette méthode. Qu'attend-elle encore de ce cursus ? « J'ai envie de voir des créateurs concevoir des collections à travers ce travail d'archétypes, de former ou d'influencer des gens de la mode. Mon travail sera accompli le jour où ce travail de stage sera visible dans les vitrines des magasins, tout en privilégiant l'être et non la mode. »

voir aussi: robe de soirée

06:58 Publié dans Mode | Tags : mode | Lien permanent | Commentaires (0)

22/01/2015

Martine et Idaline pour une mode sans dessus-dessous

Quand souffle vent mauvais de la crise, on est plus fort en jouant groupé : c'est la conviction de Martine Violette et Idaline Cipriano. Au lieu du chacun pour soi, elles misent sur le chacun pour l'autre. Martine Violette a déjà à son actif des défilés de lingerie. Elle a rencontré Idaline Cipriano, qui a fait le pari, il y a cinq ans, d'installer une mode haut de gamme et sur mesure àGaillac. Cette créatrice, qui a travaillé dans ses années parisiennes pour Mugler, Chloé, Ricci, qui a gravi les échelons de patronnière à modéliste, a aussi exercé son talent sur des podiums. C'est elle, pour les miss, qui avait conçu et réalisé la petite robe bleue d'Alessia Trouan qui avait mis l'assistance masculine au bord de l'apoplexie et à deux doigts de l'Avc. En mutualisant les moyens, notamment lors d'une «Saint-Valentin Mystère» qui s'annonce incandescente, Martine et Idaline comptent stimuler le portefeuille en berne de la clientèle.

Idaline Cipriano (à gauche) et Martine Violette : chacune se met au service de l'autre pour affronter le marasme commercial. Action-réaction, c'est le mot d'ordre pour des animations qui promettent de surprendre. Compte à rebours et mise à feu pour la Saint-Valentin.
photo: robe de soirée longue

Des shows décalés

Martine présentera des modèles uniques d'Idaline dans ses trois vitrines, des robes de cocktail ou du soir, au milieu de bodys arachnéens et de nuisettes «Shéhérazade Plus» ou «Crazy Love Supermax». Idaline valorisera les dessous martiniens dans son atelier de couture. «Je demande à mes clientes, lors du premier des quatre essayages, d'apporter leur lingerie. Selon le modèle de robe ou la stature de la personne, tel ou tel soutien-gorge est plus adapté». Il faut éviter les points de compression qui occasionnent des débordements de chairs collatéraux. Toutes les deux veulent lancer des shows «improbables» (sic), «planants» (resic), à mille lieues des marathons de podiums et des airs évanescents. Elles promettent l'insolite, le glamour décalé. En plein air aux beaux jours, sur le rond-point du Barry (congestionnant le trafic et les coronaires), dans les rues d'Albi ou dans une cave voûtée, derrière la boutique de Martine Violette, rue de l'Hôtel-de-Ville. L'objectif est ciblé : «il faut faire venir des Toulousains». Côté musique aussi, ce sera destroy : plus proche du heavy metal que d'André Rieu, punchy sur toute la ligne, à l'image des deux porte-drapeaux du sens dessus-dessous.

voir aussi: robe de soirée courte

06:41 Publié dans Mode | Tags : mode | Lien permanent | Commentaires (0)