25/12/2014

Idée cadeaux pour Noël et pour la fête

À la recherche d’une idée de cadeau à offrir pour Noël et pour la fête ? Aussi pratique qu’esthétique, le sac à main pour femme est un présent qui ravira sa destinatrice.

Pourquoi opter pour le sac à main ?

Idée cadeau pour Noël et pour la fête
photo: robe de soirée rouge

Le sac à main pour femme est un accessoire fonctionnel qui sert autant à ranger qu’à donner du style à une tenue. Papiers, maquillage, petits accessoires et autres grigris peuvent facilement y être déposés. Cette particularité en fait un accessoire dont on ne peut se passer. Mais plus qu’un accessoire, il a une place de choix dans la garde-robe : c’est un allié que même les femmes les plus simples adoptent avec facilité, car elles en ont besoin tous les jours. Un sac à main est un cadeau qui fait toujours plaisir, et ceci, parce qu’une femme n’en a jamais assez.

Comment choisir le bon modèle ?

Les types de sacs sont très nombreux : le design, les couleurs, les matières ou encore la taille sont tout autant de critères qui définissent la beauté d’un modèle. Celui-ci doit être choisi en fonction des goûts, du style vestimentaire et de la personnalité de la personne à qui le sac sera offert. Il est toutefois toujours bon d’offrir un beau sac qui pourra s’accorder avec des looks différents. Le côté pratique sera mis en valeur sur des sacs usuels tels que les besaces, les cabas, les it-bags ou les sacs à dos qui reviennent dans les tendances. Les modèles plus petits, quant à eux, apportent une touche d’élégance à une tenue.

Quid des sacs de marque ?

Il est vrai que recevoir un sac à main fait toujours plaisir à une femme. Ceci est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit d’un sac griffé. Avoir cet accessoire marqué des initiales d’une grande maison de mode est un signe de prestige dont toute femme rêve. Car oui, pour une femme, détenir un sac à main sorti en édition limitée dont le design est signé par un grand créateur équivaut à avoir des bijoux de grande valeur. Des marques comme Gucci, Balenciaga, Lancaster, Chanel ou encore Ryder et Pashli sont des valeurs sûres qui font toujours leur petit effet.

S’inspirer des tendances du moment

Les sacs au design épuré sont pile dans la tendance. Si le style est simple, il reste efficace et plait à une majorité de femmes. Les classiques minaudières et sacs matelassés sont également des modèles qui plaisent et qui ont l’avantage de s’accorder avec tous les styles.

voir aussi: robe de cérémonie

03:40 Publié dans Mode | Tags : mode | Lien permanent | Commentaires (0)

22/12/2014

Le Rideau Vert et le visage noir

La semaine dernière, j’ai commis un crime très grave.J'ai écrit que je trouvais ridicule la position de l'organisme Diversité artistique Montréal, qui se plaint qu'un comédien blanc porte du maquillage noir pour imiter P.K. Subban au Rideau Vert.

On m'a traitée de «chroniqueuse blanche pure laine raciste». On m'a dit que c'était raciste d'utiliser l'expression «bête noire». (J'imagine qu'il ne faut pas non plus parler de «glace noire» ou de «boîte noire».)

Et je me suis fait dire que si je trouvais cette controverse ridicule, c'est parce que je suis blanche comme une aspirine.

Quel argument stupide! Quand il y a eu une controverse autour de Mario Jean maquillé en noir pour imiter Boucar Diouf au Gala des Olivier, qui est monté aux barricades pour dire qu'il n'y avait là rien de raciste? Boucar Diouf lui-même, qui a pourtant la peau aussi noire que j'ai la peau blanche.

2014 Revue et corrigée
photo: robe de soirée blanche

Ebony and ivoryLes lecteurs qui m'ont écrit ont des points de vue complètement opposés.Mélissa Pierre m'a écrit: «Moi-même Noire, je trouve que Diversité artistique se ridiculise. Surtout après ce qui a été dit au sujet de Mario Jean imitant Boucar Diouf (qu'on a stupidement accusés de crimes imaginaires). Est-ce que Diversité artistique avait critiqué les acteurs du film White Chicks...? Ces derniers s’étaient doublement déguisés : des hommes Noirs déguisés en femmes Blanches» Quel horrible péché...!»

Bonne question...J'ai aussi reçu un courriel, très poli et respectueux, d'une autre lectrice noire, Marilou Craft, qui travaille dans le milieu du théâtre.Elle est convaincue que le sketch du Rideau vert est une référence au blackface, une pratique raciste consistant à se déguiser en noir pour se moquer d'eux. Elle a même écrit une lettre au Rideau Vert.

«Quand je vois du blackface sur scène, j’ai l’impression qu’un Noir n’est pas digne d’être sur scène, mais n’est digne que de moquerie», a-t-elle écrit.

«Et ça ne fait pas de mal qu’à moi. Ça fait du mal à mes collègues du milieu théâtral. Ça fait du mal au public. Ça fait du mal à tous les citoyens et citoyennes qui, comme moi, n’aspirent qu’à être reconnu-e-s comme citoyen-ne-s à part entière. Pas comme des «moins que», pas comme une sous-classe dont on se moque à grands coups de fond de teint.»

Pas du racisme!Dans sa réponse à Madame Craft, le Théâtre du Rideau Vert remet les pendules à l'heure.

«Il n’est pas inutile de rappeler que la forme théâtrale du blackface a d’abord et surtout été le fait des théâtres américains et britanniques. (...) il semble bien que le procédé qu’on assimile ici à du blackface n’a pas ici la résonnance historique qu’il a auprès d’observateurs avisés du milieu du spectacle. Il serait par ailleurs difficile d’y voir une manifestation raciste, bien au contraire, puisqu’on y fait plutôt un clin d’œil à membre de la communauté noire qui connaît une brillante carrière et qui est adulé par la population québécoise.»

Je suis 100% d'accord avec le Rideau Vert.Le racisme consiste à ridiculiser ou discriminer un individu à cause de sa race.

Pouvez-vous me dire en quoi c'est raciste de faire un sketch sur un joueur de hockey multimillionnaire a-do-ré des Québécois?

voir aussi: robe de ceremonie

03:55 Publié dans Mode | Tags : mode | Lien permanent | Commentaires (0)

19/12/2014

LE MONDE DE LA MODE EST À LA FASHION MIX DU MUSÉE DE L’HISTOIRE DE L’IMMIGRATION

Le musée aura attendu sept ans pour qu’un président de la République vienne l’inaugurer. Et il est fort à parier qu’avec l’exposition très fashion qui vient de vernir le Musée de l’Histoire de l’Immigration devienne le rendez vous incontournable du monde de la culture.

photo: jadorerobe.fr

La mode, la mode, la mode. Voilà déjà un moment que les robes sont entrées au musée. On pense à Saint Laurent merveilleux au Petit Palais ou à la garde robe d’Alice Alleaume à Carnavalet. Exposer des vêtements, c’est entrer dans une civilisation, rien de moins. Et cela, Olivier Saillard, directeur du Palais Galliera l’a bien compris en invitant le spectateur à un parcours qui longe un podium de part et d’autre. On commence par une « chronologie des créateurs par date d’arrivée en France ». Paris est ici le centre du monde et on ne va pas s’en plaindre, tout le vingtième siècle est marqué par ces exils, subis ou consentis pour arriver pas trop loin du faubourg Saint Honoré. 1952, Lagerfeld arrive d’Allemagne, 1997 Tom Ford arrive des USA, 1991 Oscar de la renta arrive de République dominicaine, en 2000, Élie Saab lui vient du Liban.

S’ouvre devant nous un défilé de rêve qui se fout et des époques et des styles dans un feu d’artifice absolument réjouissant. La seule ligne est double : les artistes ne sont pas nés en France et ils ont créé des beautés absolues. Ils sont là,corps sans tête, vêtus de taffetas somptueux et porteurs de l’avant garde de leur temps avec à leurs pieds les temps forts de leur vie. On croise le brevet d’invention de Mariano Fortuny pour son « genre d’étoffe plissée ondulée « . Derrière le luxe, il y a souvent la grande histoire. On lit entre les lignes les souffrances de Lola Prussa qui fut modéliste chez Hermès en 27 et dont l’exposition présente les faux papiers nécessaires à sa non traque pendant la Guerre. Il en est de même pour l’espagnol Balanciaga qui a fui la Guerre de 36. Sa robe spectaculaire rouge, à pois noir « passage 88, 1962″ n’est pas sans nostalgie flamenco. Il y aussi Sarkis Der Balian devenu orphelin après le génocide arménien et après un sérieux périple arrivé en France en 29.

Il y a aussi des parcours plus légers. La plus française des italiennes, Schiaparelli naturalisée en 1931 et son geste élégant qui offre des robes toutes en légèreté. On entre avec certains dans un monde culturel intense. Robert Piquet fréquentait Cocteau et Colette. Ou Natalia Gontcharova qui créait pour le chorégraphe Diaghilev.

On se délecte de ce parcours ponctué par la coiffe en plumes de paon noires réalisée par Marc Jacob pour Vuitton. L’exposition vient dire une fois de plus et cela semble plus que jamais nécessaire que, pour reprendre les mots de François Hollande qui a inauguré le musée cette semaine : « Évoquer l’histoire de l’immigration, c’est évoquer l’histoire de France, c’est l’histoire, c’est notre histoire. »

voir aussi: robes de soirée

04:29 Publié dans Mode | Tags : mode | Lien permanent | Commentaires (0)